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Critiques cinéma et TV

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Après avoir vu tant et tant de choses, il était temps de passer par ici pour avoir un support, et tribune libre, pour ma passion: le cinéma, et depuis peu, beaucoup de séries. Vous trouverez donc ici critiques et analyses perso de films qui m'ont particulièrement plu ou déplu, notation à l'appui.
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Eternal Sunshine Of The Spotless Mind - 94 %

Eternal Sunshine Of The Spotless Mind / Michel Gondry, USA - 2004

Clean Your Mind. Clean Your Heart.

Michel Gondry est un dieu. Un génie même. Un génie divin, mais humain. Et comme tout le monde, il a eu ses déconvenues. Amoureuses, bien entendu. Charlie Kaufman aussi. Et lui aussi est un génie humain. Le génie qui nous a apporté Being John Malkovich et Adaptation.. Et si, alors que je n'ai même pas fini de rédiger l'article sur Six Feet Under, je choisis d'en faire un sur ce film, c'est pour deux raisons. La première est que je viens de revoir La Science des rêves. La deuxième, c'est tout simplement que ce film me touche particulièrement. Il m'est alors difficile d'en faire une critique objective et bien construite, car je ne sais par où commencer.

J'ai toujours détesté les films romantiques. Je trouvais ça chiant, pompeux, convenu et sans intérêt. Pourtant, c'est pas ça qui manque sur les écrans, des films romantiques. Et puis, j'ai un peu vécu, et si je trouvais ça chiant et sans intérêt, c'est parce qu'il n'y avait rien en moi à faire résonner. Maintenant oui. Et, Eternal Sunshine est arrivé à un moment où je ne pouvais que m'y retrouver.

Il y en a qui ne comprennent pas ma passion pour certains films, et qui sont incapables de faire l'effort de regarder un film, s'y plonger, s'y laisser absorber sans arrière-pensée. De vivre un film comme une vraie expérience (enfin, je parle pour des films un peu élevés, mater le Da Vinci Code, ça demande pas ce genre d'efforts par ex). Et c'est pour le même type de raisons que je me permets de me moquer de ceux qui n'ont pas aimé le film pour des raisons de compréhension, ou d'intérêt. Ces personnes, qui n'ont pas été touchées par le film, n'ont pas vécu assez pour l'être.


Ce film est beau et simple. Et compliqué, comme peuvent l'être les choses de la vie. Il parle des regrets, de ce que l'on a fait et qu'il ne fallait pas faire. Et de ce que l'on n'a pas fait, quand il aurait fallu. Alors, face à tout ça, si l'on avait la possibilité d'oublier ce qui nous blesse, CEUX qui nous blessent, le ferions-nous ?

Clementine l'a fait. Elle s'est fâché avec son petit ami, Joel. Ils ont rompu. Elle l'a effacé de sa mémoire, de ses souvenirs. Elle l'a fait scientifiquement, grâce à la société spécialisée Lacuna Inc. Et Joel ne le sait pas. Alors, lorsqu'il la revoit en surprise pour son anniversaire, elle ne le reconnait pas, et il ne comprend pas. Jusqu'à ce qu'il apprenne pourquoi. Et qu'il décide de faire pareil. Mais le procédé a sa méthode: une fois le patient endormi, il revit ses souvenirs à rebours, qui s'effacent une fois revisualisés. Et, alors qu'ils se conforte dans son choix en revivant ses derniers instants tumultueux avec Clémentine, voici les souvenirs heureux qui reviennent, et il se rappelle pourquoi il l'aimait. Vaut-il mieux lâchement tout effacer, ou souffrir pour se souvenir des bons moments ? Il choisit de se battre, et fuit avec la Clémentine de sa mémoire, pour échapper à la fin définitive de leur histoire.

Lorsqu'il cherche par tous les moyens à sauver celle qui l'a tant brisé, mais qu'il a aimé, et qu'au fond il aime encore malgré tout, c'est toute l'imagerie de Gondry qui se met en branle, et tout le talent de Carrey qui s'exprime. Un rien suffit alors à émouvoir.
Ne serait-ce que ce premier rendez-vous raté qui devient des adieux retravaillés. Comment dire adieu pour la première fois à quelqu'un ? C'est comme un enfant qu'il se retrouve alors dénué de toute idée, toute phrase préconçue. Juste ses regrets. Il est trop tard pour trouver les mots. Quant à une deuxième chance, il l'a refusée. D'un pessimisme sans limite sur ce point, le film appuis sans cesse sur le fait que nous ne savons pas prendre de vraies décisions. Des décisions importantes. Et que quand nous en prenons, c'est soit pour changer d'avis, soit pour prendre la mauvaise sur un coup de tête (le caractère impulsif de Clémentine sera maintes fois mis en lumière). Mais, et c'est là où beaucoup de gens n'ont pas vu ce qu'il fallait, c'est que le film, bien plus au final que son futur frère La Science des rêves, reste optimiste sur un point: là où nous n'avons pas de rôle à jouer, alors tout est possible. Les deux rencontres de Joel et Clémentine en sont les exemples flagrants. La première se fait par hasard, et tout se passe bien jusqu'au moment de faire un choix. Quant à la deuxième, elle se déroule quasiment inconsciemment, suite aux traces de l'intervention sur Joel. Car, si nous faisons de mauvais choix dès qu'ils sont réfléchis, nos sentiments, eux, savent où nous guider (le lien entre Joel et Clémentine est quasi-télépathique quand celui-ci se fait effacer ses souvenirs). Alors, à quoi bon les effacer ?

Là où le film se dé-linéarise une peu, c'est en mêlant un peu plus la réalité aux souvenirs de Joel en introduisant le nouveau petit ami de Clémentine travaillant pour Lacuna Inc. En effet, avec son intervention, Joel ramène chez lui les personnages secondaires du film, et ceux-ci vont rester à côté de lui durant (presque) toute l'opération. Cependant, il va par deux fois entendre ce qui se passe à côté (cf la passage de la petite culotte volée, et celui du carnet de notes/poèmes/phrases types volé). Cela va d'une première manière orienté sa course contre le processus d'effacement. Mais surtout, on va se rendre compte d'une sorte de triangle amoureux entre Mary, Stan et le docteur Mierzwiak qui va découler sur deux conséquences. La première, c'est la révélation de l'effacement d'une histoire entre Mary et le docteur (et l'on apprend dans les scènes coupées qu'il a aussi été question d'un avortement). La deuxième, c'est que Mary va alors démissionner et rendre aux anciens clients les cassettes enregistrées lors de leurs entretiens pre-interventions. Joel et Clémentine vont alors recevoir les leurs après leur deuxième rencontre. Problème: ils y parlent donc du pourquoi effacer l'autre, ce qui aura pour effet de perturber violemment leur nouvelle rencontre (effet découlant donc de leurs décisions).

Mais, au-delà de l'effacement à proprement dit, c'est aussi de leur transformation selon nos souhaits que parle le film. Un exemple simple, celui de la voiture: essayer de vous souvenir d'une voiture, un modèle que vous connaissez bien mais pas directement, puis de sa couleur. Maintenant, essayez avec une autre couleur. Cela est très simple, et montre à quel point les souvenirs sont malléables dès que nous n'en sommes pas directement concernés. Ici, les paroles sont sujettes à subjectivité, et lorsque Joel se souvient de sa dispute dans la rue avec Clémentine, il ne se souvient rapidement que de ce qu'il a dit lui, et non de ce qu'elle disait elle. De la même manière que celui-ci ne pourra sortir de Saratoga Avenue après le départ de Clémentine car il ne l'a jamais poursuivie jusqu'au bout: son souvenir en est donc limité.

Mais, c'est aussi un trésor d'imagination qui se déploie lorsque Joel se réfugie dans son enfance, et se retrouve avec Clémentine dans la peau d'enfants de 7 ans. Et c'est là toute l'innocence perdue de son amour pour elle qui termine de forger notre opinion: oui, il l'aime comme un fou, et elle ne l'a jamais vu. Et lui non plus.

Alors, quand les dits adieux arrivent, c'est le coeur en miettes (le nôtre avec) d'avoir pris la mauvaise décision, deux fois qui plus est, que Joel dit au revoir à sa Clémentine. En essayant de s'expliquer, de se trouver des raisons, des excuses pour avoir fui lâchement devant le premier obstacle qui s'est dressé avec lui. Et finalement, en rendant cela moins difficile que cela ne l'a été. Finalement, en mentant, tout simplement. Dans un Elephant Parade final, il oubliera alors définitivement ce qui faisait d'elle quelqu'un de si particulier pour lui. Pour mieux recommencer. Comme le chantaient The Korgis, ici repris par Beck: Everybody Gotta To Learn Sometimes:
Change your heart, Look around you. Change your heart, It'll really stounds you.
But I need your loving. Like the sunshine.


Note : 94 %


Visuellement, le film est particulier: quasiment tous les trucages sont fait à l'ancienne, c'est-à-dire, sans ordinateur. Exemple: quand Joel se dédouble dans son souvenir et se voit parler au docteur Mierzwiak, c'est bien Jim Carrey qui court derrière la caméra en mettant son bonnet, le temps que celle-ci tourne, pas d'astuce de montage. Majoritairement, tout est histoire de perspectives, de filtres en papier devant la caméra etc. De plus, comme les choses seraient trop simples sinon, le film est monté chronologiquement dans le désordre (je sais, en ce moment, c'est hype, que voulez-vous), mais cela permet à ceux qui suivent de se laisser le suspense de la deuxième rencontre (et histoire du coup) entre nos deux tourtereaux.

Du côté des acteurs, toute la troupe (plutôt réduite ceci dit) est au diapason. Jim Carrey prouve, après Man On The Moon et The Truman Show qu'il est aussi capable d'émouvoir plus que de faire rire. Kate Winslet, si l'on a parfois envie de la baffer tant son personnage est hystérique, est ici adorable. Mais, c'est encore et toujours du côté des seconds couteaux qu'il faut faire attention, car il y une deuxième histoire à ne pas rater, car elle aura son importance. Kirsten Dunst fait du Kirsten Dunst, en peut-être un peu mieux que parfois (cf le craignos Crazy/Beautiful), et Elijah Wood ne sert pas à grand chose au final, et ne sert que de sidekick de luxe. Cependant, si Tom Wilkinson s'en sort avec les honneurs sans son son rôle de "héros" dépassé et rattrapé par sa technique (et ses conséquences), c'est Mark Ruffalo qui confirme son talent après We Don't Live Here Anymore, et épouse les formes de son personnage de faux Don Juan, mais vrai perdu. A noter un rôle coupé au montage pour Ellen Pompeo (alias Meredith Grey dans Grey's Anatomy), qui jouait Naomi, l'ancienne petite amie de Joel.


Critiques presses

- le blog de Michel Gondry
- le site du film
- un peu plus intriguant, le faux site de Lacuna Inc, la société d'effacements des souvenirs
- enfin, riez 2 minutes avec les critiques spectateurs 0 étoiles (moi, ça me fait autant rire que ceux qui avaient compris que Marv se réincarnait en Dwight puis en Hartigan dans Sin City et qui, du coup, disaient du film qu'il était merdique car incompréhensible! Bwa ha haha ! Au fait, Eternal Sunshine est 40è du Top 250 Imdb.com)


Exemples à mes notes sur les critiques:
1) "Je suis étonnée du nombre de personnes qui ont aimé ce film. Je me demande même si nous avons vu le même. Pour ma part, je ne pense même pas que le couple que Joël forme avec Clémentine puisse fonctionner, je ne crois pas qu'il ait bien fonctionné un jour. C'est pour ça que je trouve sa lutte pour conserver la mémoire un peu ridicule et surtout complètement inutile... Il y a cependant quelque chose dans cette lutte pour conserver la mémoire d'intéressant (d'où l'étoile) voire de poétique (parfois), comme une tentative de voir par quels méandres la mémoire et l'imaginaire peuvent passer et par quels moyens ils peuvent s'entrelacer. Bon hormis ce point positif, les autres personnages sont, malheureusement, sinistres puisqu'aucune de leurs histoires d'amour ne semble fonctionner. Je me suis même demandée pourquoi les personnages souhaitaient vivre des histoires d'amour si c'est pour connaître quelque chose d'aussi moche... Bref un film vraiment déprimant..." (1 étoile)

2) "Dès le moment où l'histoire se transforme en SF, tout est perdu et on s'ennuie jusqu'à la fin: un thème SF très mal développé, mélangé avec un humour américain assez faible qui abuse de la même blague encore et encore" (1 étoile)

3) "un scénario incompréhensible avec des flashback, des scènes coupés, entrecoupé..." "ce film est le plus gros NAVET jamais produit a mon sens, on se perd beaucoup trop au debut du film, la compréhension est quasi impossible et j'en passe" "Film embrouillant avec tous ces flash back" "ce méli-mélo de flash back fait qu'on se perd très vite si l'on manque une seule phrase" "J'étais complètement perdue et je me demandais sans cesse : "mais qui est quoi, où, quand, comment ?" (0 étoile)

4) "En regardant Eternal sunshine of the spotless mind, on comprend à quel point la mention de "film culte", ou mieux encore "film générationnel", c'est minable. Avec Garden state, une autre preuve flagrante de la niaiserie de cette fameuse génération concernée." (0 étoile)
(pour moi, celle-ci est une perle)


Réponses:
1) Exemple du "pourquoi l'amour craint ?", sous-entendu "moi, tout va bien, donc je ne comprend pas pourquoi les autres, ça irait mal". Corrobore ma thèse du "je n'ai pas vécu donc ne comprend rien à la vie". Ou alors ce spectateur est une spectatrice qui s'appelle Stacy, a 11 ans, et possède plus de 400 licornes en peluches.

2) Certainement quelqu'un qui attendait ici le nouveau Star Trek et qui a trouvé le dernier Gondry. Corrobore ma thèse du "les gens se savent pas ce qu'ils vont voir au cinéma". Exemple: "- Maman, on va voir le film avec les nounours ? Ca a l'air bien. - Oui, mon chéri." Extase d'une enfant de 6 ans devant l'affiche des Lois de l'attraction (heureusement pour sa débile de mère, contrairement à Bad Santa, le film est interdit aux moins de 16 ans, c'est écrit en grosses lettres au cas où la vieille ne saurait pas lire).

3) Types mêmes du "je ne comprend rien, donc c'est de la merde" (voir mon avis sur eux plus haut). Méprisables au dernier degré (et je ne vais pas m'en priver).

4) LA perle en 4 points. Premier point, l'auteur renie toute capacité des gens à juger en masse d'un film en rejetant les appellations "culte" et "générationnel" (en gros, il crâne à mort en utilisant plein de jolis mots de plus d'une syllabe et en ajoutant un exemple). Deuxième point, il arrive à dire que Eternal Sunshine est un film générationnel (pas mal), et à faire du mot "générationnel" un prolongement de "culte" (pas mal non plus). Troisième point, il descend du coup Garden State (quel homme de goût) et arrive au quatrième point: la génération X est niaise au possible (heureusement, on a créé le Fight Club pour remédier à toute cette niaiserie dégoulinante ) - encore un soixante-huitard sur le retour va - .
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#Posté le samedi 05 mai 2007 18:01

Modifié le mercredi 16 mai 2007 18:48

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asian-movies, Posté le lundi 12 mai 2008 11:36

Un superbe voyage dans le monde des souvenirs ! Les acteurs sont fantastiques, la réalisation de Gondry est très originale et la musique de Jon Brion est sublime !


Kev, Posté le samedi 28 juillet 2007 07:23

Pa mal du tt ce film, j'ai bien aimé, tré loin des habituels clichés romantiques des films américain


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